La CGT rappelle la confidentialité des PV et autres documents non validés par les élu-es du CE DOSE et demande qu’une certaine rigueur soit respectée pour le bon fonctionnement de notre CE et bien également dans les commissions.
Vos salariés, managers compris, vous réclament majoritairement de meilleures conditions de travail ! C’est le dernier résultat de l’enquête stress !
Le volet emploi pour pérenniser vos réorganisations est absent dans l’ensemble des projets que vous nous présentez . Vous devez recruter les salariés que vous nommez « les moyens complémentaires » ainsi que nos sous-traitants, au lieu de recruter des CDD ou des contrats d’intérims.
Vos projets de réorganisations provoquent du stress dans les équipes mais vous continuez votre mise en œuvre sans aucune considération des problématiques de la GPEC.
Des salariés sont toujours mis à mal, malgré vos discours par exemple avec la classe des techniciennes. Féminiser les métiers techniques avec une formation en alternance à l’Afpa pour que ces personnes obtiennent un diplôme, était un pari d’Orange !
Pour respecter ses engagements vis-à-vis de ces salariés, il faudrait les écrire !
Ces salariées volontaires s’engagent dans une formation de 14 mois, ils ont des droits et des devoirs comme la Direction d’Orange.
Oui Orange ne s’est pas engagé à les embaucher obligatoirement en fin du stage, mais ces salariées ont droit au même respect que tout un chacun :
- Un tuteur présent et remplacé au besoin sur toute la période du stage,
- Une affectation sur un seul poste sans chercher à combler les manques de personnel dans les backoffices
- un bilan tous les mois, tracé
- un discours clair par la Direction et une préparation à l’entretien d’embauche …
Orange a mis en concurrence, à l’entretien d’embauche, ces stagiaires avec des salariés plus diplômés.
On peut s’interroger sur l’égalité des chances de réussite à ces entretiens ?
Beaucoup trop de stagiaires ont été rejetées. La CGT aimerait que la Direction Orange Sud-Est fasse preuve d’une plus grande bienveillance envers ces salariés.
Pour que le handicap ne reste pas un vain mot dans les discours de la DOSE, il serait utile de l’associer à des actes.
Chaque année Orange organise la semaine pour l’emploi des personnes handicapées, appelée «semaine de l’Hangagement ».
Elle vise à faire évoluer le regard sur le handicap et à rappeler les engagements de l’entreprise.
Orange, qui ambitionne d’être une entreprise de référence sur la question des personnes en situation de handicap, affirme soutenir cette action et nous nous en réjouissons.
Pourtant, certaines directions d’unités, notamment le SCOSE et l’ADSE, auraient annoncé en CODIR qu’aucun salarié ne serait “libéré” car la priorité est de répondre aux exigences de leurs métiers. D’autres unités n’ont pas popularisé cet évènement !
La CGT ne peut cautionner une telle discrimination entre les salariés et nous regrettons que l’entreprise affiche une belle vitrine qui cache malheureusement une pratique réelle bien plus sombre.
Nous demandons qu’à l’avenir cette question soit appréhendée en amont afin de donner à tous les salarié-e-s la possibilité et les moyens de participer à cet évènement et la prise en compte de ce dossier tant pour les embauches que pour d’autres actions.
Les unités refusent de prendre ce point dans les ordres du jours CHSCT et quand ils se sentent obligé d’obéir à la loi, ils relisent 10 pages des 50 du document national.
La position de la direction doit être clairement réaffirmée et les moyens déployés doivent être à la hauteur de l’enjeu.
Concernant notre DOSE, notre organisation syndicale a dû intervenir, pour une jeune femme qui est pourtant chez Orange depuis 12 ans. Elle souffre d’une déficience visuelle elle qui a besoin d’un matériel adapté.
Un ergonome et le médecin du travail ont préconisé entre autre l’utilisation d’un IPhone 7 qui a la fonction loupe. Elle ne l’a toujours pas pour travailler et elle se sert de son mobile personnel. Pire l’ergonome et le médecin du travail préconisaient un télétravail avec deux matinées de présence sur son site, la RH et son responsable eux, exigeaient 4 matinées de présence sur le site. Comment un RH et un responsable de service peuvent revenir sur les préconisations d’un médecin du travail et d’un ergonome ?
Sous la pression la jeune femme a accepté de venir 3 matinées sur le site pour qu’enfin elle puisse commencer son télétravail. C’est ça la réalité du sort réservé aux personnes handicapés-es !
Toutes ces journées organisées sur le handicap ne sont que de la communication.
Nous vous demandons de mettre les moyens localement pour faire face aux demandes spécifiques d’adaptation du poste de travail et surtout intégrer cette question dans les CHSCT.
Les derniers résultats financiers présentés par la direction d’Orange mettent en évidence une performance en hausse qu’il faut réorienter vers la satisfaction des besoins des salariés et des clients, pas des actionnaires.
C’est le fruit du travail de l’ensemble des salariés de l’entreprise. Ils attendent beaucoup en termes de redistribution des richesses créées :
- Emplois ;
- Rémunération ;
- Evolutions professionnelles ;
- Améliorations des conditions de travail.
Pourtant, Orange persiste :
- En continuant les suppressions d’emplois comme nous le voyons dans le projet « Newdelec » ;
- En voulant supprimer 12 sites de travail sur 14 dans le secteur de Marseille et éloigner les salariés de leur lieu de travail actuel et de leur lieu de résidence ;
- En réduisant de 10% le budget de l’intéressement et de la participation tout en accordant aux 1000 plus hauts cadres d’Orange une augmentation de 22000 € ;
- En n’augmentant la masse salariale que de 1,1% dans l’accord salarial 2017
Dans le même temps, les salariés constatent que vous avez redistribués 3 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires.
Tous ces éléments sont légitimement vécus par les salariés comme une injustice et un mépris d’autant plus que l’entreprise dispose des moyens nécessaires pour augmenter leurs pouvoirs d’achat et améliorer leurs conditions de travail.
Pour exemple, la restructuration du service aux occupants que vous nous présentez comme une amélioration de la qualité de vie au travail pour tous n’est pas viable sans recrutement massif. Cette équipe a aujourd’hui une moyenne d’âge de 55 ans. Votre projet en plus de dégrader les conditions de travail de ceux qui restent dans le service, va dégrader les services rendus aux salariés des unités et par ricochet les services rendus aux clients. Ce projet est en fait la mort annoncé du service ESOS.
Et nos clients ? Doivent-ils se contenter d’un pauvre chèque de 150€ du gouvernement pour s’acheter une box 4G ou une parabole car les opérateurs en accord avec le gouvernement refusent la mise en place d’un nouveau service universel qui apporterait la fibre optique dans tous les foyers.
Les élus-es et mandatés-es de la CGT de la région PACA et des départements 07 et 26